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 L'Ogresse

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L Ogresse

L Ogresse


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MessageSujet: L'Ogresse   L'Ogresse EmptyJeu 25 Sep - 21:11



L'Ogresse




Informations personnelles


Age : Environ 300 ans

Sexe : Femme

Ethnie : Damnée ?

Statut : Fille de Péché, nécromancienne




Pouvoirs :

Dévorer
L'Ogresse est capable de manger et de digérer tout ce qui est vivant ou l'a été, quel que soit son état ou son degré de préparation. Cru, cuit, pourrit, ensorcelé, intangible : tout peut servir à la sustenter et tout peut être broyé par ses dents, sans limite de quantité.

L'Ogresse peut, temporairement et si elle le souhaite, acquérir les propriétés et éventuellement la forme de ce qu'elle a mangé. La durée de l'effet dépendra de la proportion ingérée par rapport au total existant. En cas d'ingestion totale, il peut arriver qu'un de ces traits demeure. En outre, si une partie seulement est dévorée, l'Ogresse peut remonter la piste jusqu'au reste, comme si le fragment cherchait à se réunir avec son propriétaire d'origine.

Morsure de l'âme
Une créature mordue, mais non dévorée, peut être infectée par les fils du pouvoir de l'Ogresse et devenir sensible à ses suggestions, à son influence, ainsi qu'à des rêves ou cauchemars qu'elle inflige à loisir, parfois jusqu'à la démence. Plus généralement, son attirance pour tout type de nourriture, et surtout la viande, s'accroit de façon visible. Une créature infectée et influencée de cette façon a une chance de revenir sous forme de familier au service de L'Ogresse, après sa mort.

Nécromancie sauvage
L'Ogresse n'a jamais véritablement apprit la nécromancie : Elle la pratique de façon instinctive, moins efficace que ses confrères ayant bénéficié d'un enseignement un tant soit peu structuré, et d'une façon générale assez sale puisqu'elle se base sur ses instincts ainsi qu'une pratique tâtonnante. Le résultat peut être surprenant voir totalement aléatoire, le plus mauvais comme le meilleur.
Au pire, un essai raté peut toujours être mangé, que rien ne se perde.

Armes :

Grande hache d'Os
Une hache d'os blanc d'un seul bloc et appartement indestructible, terriblement tranchante et imposante ne quitte jamais l'Ogresse, qui la tient tantôt comme une massue, tantôt comme un couteau de boucher ou comme un bouclier. Ce n'est pas parce qu'elle est capable d'avaler n'importe quoi qu'elle ne préfère pas attendrir un peu la viande avant, parfois.
Efficace bien qu'assez encombrante, l'arme n'est pas faite pour être esthétique, et ne reconnait que sa propriétaire légitime.


Description physique :

L'Ogresse est une grande femme d'apparence généralement humaine, assez musculeuse, aux membres plutôt secs. Ses mains sont un peu trop grandes, ses yeux d'un bleu un peu trop prononcé et son indomptable chevelure noire fait penser à la crinière d'un prédateur. Pour ce qui est de ses dents, lorsqu'elle ne fait pas l'effort de leur donner une apparence anodine, mieux vaut encore ne pas les voir.

Son port est droit, altier et assez fier, sur, non dénué d'une grâce propre à ceux qui se savent au sommet de la chaine alimentaire. Son regard est sans cesse remplit de sentiments intenses autant que chaotiques, au point que certains pourraient le qualifier de fou. Ou d'hypnotique, comme peut l'être pour le lapin celui d'un loup affamé. Sa voix est basse, mélodieuse quoi qu'un rien rauque, et y subsiste le souvenir d'un accent humain soigneusement entretenu. Par caprice, sans doute.

Peu coquette, l'Ogresse se coiffe rarement de façon très recherchée et préfère des habits pratiques plutôt que quelque chose de tape à l’œil, à moins d'avoir une idée derrière la tête. De fait, elle pourrait tout aussi bien déambuler nue, ne s'en abstenant généralement que parce que les conséquences de cet état lui font perdre du temps. Un temps qu'elle ne passe pas à manger, par exemple.
On la voit rarement arborer le moindre bijou, également, du moins rien de plus que des babioles liées à la nécromancie.

Description psychologique :

L'Ogresse semble être quelqu'un d'assez simple, au premier abord : franche et directe, pour ne pas dire brutale, elle méprise les gens qui hésitent ou s'apitoient sur leur sort. Prompte à l'agacement voir à la colère, un peu trop fière, possessive (voir territoriale, mais certainement pas jalouse), l'Affamée n'a pas l'air d'être quelqu'un de franchement subtil.

Facile à comprendre, son comportement a l'air d'être dicté par sa faim quasi constante, ses caprices, son amour du chaos, ou un tempérament globalement joueur. Car oui, l'Ogresse est le type de personne à être facilement la proie de l'ennui.

Pourtant, tout ceci est principalement une façade. Un masque dont elle joue, se plaisant à être mésestimée par ceux qui ne la connaissent pas assez bien jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Combien de ses victimes ont cru à tort que la grande perche dégingandée était trop prévisible pour s'avérer véritablement dangereuse?
Bien mal leur en a prit, car la brune est capable de se montrer retorse, et bien plus patiente dans sa traque qu'on ne pourrais le supposer.

Vorace oui, affamée toujours, mais ce n'est pas pour autant que l'Ogresse n'a pas de préférence, de discernement ou qu'elle n'apprécie pas encore plus son repas si elle a pu jouer avec sa nourriture avant. Chez elle, l'appétit peut avoir plusieurs formes et ne se solde pas toujours par la mort de quelqu'un ou l’absorption de quelque chose de tangible.


Histoire


A la disparition de Satan, comme chacun sait, il y eut de grands bouleversements en enfer. Parmi ceux-ci, les sept péchés suscitaient soudain bien des convoitises, pour les raisons qu'on imagine, et si certains restèrent jouer ou subir les affres de la politique chaotique des grands démons, d'autres disparurent purement et simplement dans la nature.

Ce que l'histoire ne dit pas forcément -la version la plus connue, du moins-, c'est que Gourmandise, poussé par la curiosité et une bonne dose de paresse empruntée à son confrère, parvint à s'enfuir sur terre dans le but de se la couler douce en voyant ce que les mortels pouvaient bien avoir de bon à se mettre sous la dent. En sus des mortels eux mêmes, s'entend. Autant joindre l'utile à l'agréable, en somme.

Au bout d'un temps indéfini -comprenons ici que le bougre ne s'est pas fatigué à compter les années-, Gourmandise se lassa de ce mode de vie nomade et furtif, alors qu'il lui semblait bien plus naturel de pénétrer dans la bonne société (et ses banquets) par la grande porte. Encore que celle des cuisines ait ses bons cotés.

Notre démon, donc, décida d'épouser une grande fortune du royaume d'Espagne, en pleine période de l'essor du commerce avec le nouveau monde, les caraïbes et toutes les merveilles jusqu'alors inconnues importées d'outre océan -n'avions nous pas déjà dit qu'il avait l'esprit pratique?-.

De cette union naquit... un bébé humain (ou presque) femelle, tout comme les démons naissent en enfer et ainsi de suite. N'ayant pas vraiment la fibre paternelle, Gourmandise quitta le lit conjugal du jour au lendemain en laissant une épouse perturbée et fauchée ainsi qu'une petite créature vagissante sans grand intérêt. Encore jeune, la bourgeoise désargentée dénicha un fils de marchand avec qui elle eut d'autres bambins tout à fait ordinaires. Eux.
Et l'histoire aurait pu s'arrêter là. Sauf que...

Il s'avéra bien vite que l'ainée de la fratrie recomposée n'était pas tout à fait normale. Pourchassant ses frères et sœurs armée de tout ce qui lui tombait sous la main dans les couloirs du manoir familial, terrifiant ses précepteurs, d'une goinfrerie résolument honteuse autant que décomplexée, la petite fille ne se liait avec personne. Et surtout pas avec sa mère, pour qui elle affichait le plus profond méprit, percevant peut être que le monde dans lequel on la faisait évoluer et le moule dans lequel on s'efforçait de la faire rentrer ne lui correspondait en rien.

Le pire étant les visites à l'église, et le pauvre curé qu'elle prenait systématiquement plaisir à tourmenter, si bien qu'on n'osa plus la montrer à la messe. Nous ne parlerons même pas des enfants de cœurs ou des chiens que les paroissiens se risquaient à trimbaler avec eux dans les lieux saints.
Pourtant, l'Ogresse grandit en se croyant mortelle, toute ignorante de la nature paternelle.

Les meilleures marieuses de Tolède s'arrachaient le chignon face à l'adolescente infernale qu'elle était devenue, et désespérément exempte de toute qualité qu'une demoiselle de bonne famille aurait pourtant du posséder. Essayez un jour de lui faire faire des napperons, pour rigoler. Et pourtant, un beau jour, le miracle survint (à croire que quelqu'un, quelque part, a le sens de l'humour ou un décisionnaire gâteux dont la patte fut bien graissée): on lui trouva un parti acceptable à marier. Enfin, la bougresse allait quitter la maison.

... Sauf que non, et qui en sera surprit?
Ayant eut vent des plans ourdis à son encontre, la jeune femme fit le mur et s'en alla trouver le premier godelureau à peu près propre disponible afin de perdre le pucelage nécessaire à l'alliance tant espérée. Digne fille de son père elle avait, oui, décidé de joindre l'utile à l'agréable. Hélas, la conséquence à laquelle la brune n'avait pas pensé fut que, aussi sec, on décréta qu'il fallait l'expédier au couvant, étant entendu que c'était la procédure socialement acceptable à observer en ces circonstances. Forcément.
Pauvres nonnes.

Là encore, l'Ogresse en devenir ne l'entendait pas de cette oreille. Faisant promptement ses valises, empochant toute monnaie ou bijou qu'elle put dénicher en l'espace d'une razzia dans la chambre parentale, la môme entendait bien se faire la malle avant de se retrouver enfermée dans un cloitre. Son beau-père la prit sur le fait et, compromise pour compromise, voulut abuser de la situation. Nul ne sait jamais ce qui lui a prit, mais ce fut la dernière chose qu'il tenta d'entreprendre, le pauvre terminant ses jours agonisant sur un tapis hors de prix en glougloutant une mousse d'un très joli rose par tous les orifices.
L'Ogresse lui avait arraché la gorge avec les dents, et elle décréta que ce fut bon.

Se faufilant dans la nuit noire par la fenêtre des cuisines, parce que la porte c'est pour les faibles, la jeune femme préféra s'enfuir, loin, vers les lointaines caraïbes ou nul ne chercherait la meurtrière d'un bourgeois espagnol. Mort de façon fort disgracieuse, qui plus est. Le voyage en navire ne fut pas de la tarte, non à cause de la cabine plutôt modeste louée pour le trajet, mais à cause du manque chronique de nourriture prévue à bord. La faim justifiant les moyens, le bateau parvint aux terres exotiques avec moins de monde à l'arrivée qu'au départ. Le hasard des longues traversées, surement.

Il sera sans doute peu utile de détailler les années qui suivirent, contentons nous de dire que l'Ogresse rejoint tout naturellement la piraterie une fois son pécule écoulé, et qu'elle devint la terreur des navires de ravitaillement autant que des petites peuplades indigènes dont nul ne se souciait jamais.
Le temps passa, donc, en flottant sur une mer de chance indécente jusqu'au jour ou, fatalement... quelqu'un tenta de se venger. Une drôle d'idée, tout de même.

Un sorcier des iles, sans doute lassé de voir ses ouailles disparaitre dans le ventre d'une sauvage, décida de mettre un terme à la carrière de notre héroïne en lui arrachant son âme, une nuit de pleine lune. C'est plus facile d'y voir quand il fait clair, oui, et en journée c'est tout à fait hors de question parce que ça gâche tout effet dramatique.
Une nuit de pleine lune, donc.

Notre ami faillit parvenir à ses fins, déjà prêt à célébrer sa victoire de quelques champignons un peu étranges trouvés la veille, sauf qu'il n'avait pas prévu dans ses calculs que Papa ogre n'était pas spécialement n'importe qui, ce qui fit tourner court au rituel pourtant soigneusement orchestré. Tout le village en eut plein la vue, oui, mais pas pour longtemps, et il n'y eut guère de petits enfants à qui conter l'histoire.

L'Ogresse en fut terriblement affectée. Déjà parce qu'elle ne put rien avaler pendant des jours sans vomir, ce qui était une véritable tragédie, mais également parce qu'elle eut la pire gueule de bois de toute sa carrière pourtant mouvementée. Enfin et surtout parce sa nature même lui fonça dans le nez à la vitesse d'un cheval lancé au galop et lui fit réaliser que, peut être, maman avait fauté avec un géniteur peu recommandable. Il était temps qu'elle s'en rende compte, ceci dit, quelque vingt-cinq ans plus tard.

Plus vraiment humaine et consciente de l'être, l'Ogresse ne vieillissait plus et ses penchants pour la gloutonnerie ne faisaient que croitre, sans parler d'une accointance dérangeante avec la vermine, les cadavres et les rêves d'autrui. Il va sans dire que les mutins et autre prisonniers ne passaient plus par la planche depuis belle lurette.

Pour autant, lorsque l'ordre revint plus ou moins dans cette partie du monde mortel et que la forfanterie maritime avait déjà ses plus beaux jours derrière elle, on n'entendit plus parler d'elle. Pas à la surface, en tout cas.
Nul ne sait ce qu'il se passa vraiment, ou même si l'Ogresse est vraiment morte à un moment ou un autre. Peut être a elle simplement prit sa retraite à temps et, avec son butin, a elle finit par découvrir le passage menant aux enfers?
Car si son père avait pu en sortir, jadis, pourquoi ne pourrait elle pas y entrer?


Dernière édition par L Ogresse le Sam 27 Sep - 10:21, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: L'Ogresse   L'Ogresse EmptyVen 26 Sep - 13:01

Merci de poster un message à la suite lorsque cette fiche sera finie Wink

Je me suis permis de modifier ton profil pour que l'avatar s'affiche à la bonne taille !

Et surtout, bienvenue en enfer ! Very Happy
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MessageSujet: Re: L'Ogresse   L'Ogresse EmptyVen 26 Sep - 19:53

Et hop!
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Pasiphaé

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MessageSujet: Re: L'Ogresse   L'Ogresse EmptySam 27 Sep - 10:10

Bonjour et Bienvenue!

J'ai adoré la manière dont tu as écrit l'histoire, la manière de prendre le lecteur à partie notamment. Hâte de te lire en RP! Wink
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MessageSujet: Re: L'Ogresse   L'Ogresse EmptyDim 28 Sep - 11:25

Allez, hop, je valide !

Tu peux commencer à jouer quand tu veux maintenant.
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MessageSujet: Re: L'Ogresse   L'Ogresse Empty

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